Depuis toujours, le cinéma s’impose comme une évidence pour Florine Habéchian. « Plus jeune, je passais mes week-ends à regarder des films avec mon père cinéphile, ainsi que les making of. J’ai grandi avec l’idée de finir derrière les caméras ».
Après un baccalauréat scientifique elle intègre l’école de cinéma 3IS, où elle poursuit aujourd’hui des études en deuxième année. Ce choix d’orientation s’est renforcé grâce à des stages en collège et lycée, qui ont permis à Florine une immersion directe dans les multiples métiers du secteur, même si aujourd’hui, son coeur penche pour la production : « J’aime la logistique, l’organisation et fédérer des équipes. La production, c’est le moteur de tout projet ».
Un parcours inspiré par le Plessis-Robinson
Grande admiratrice de Tim Burton, qu’elle découvre à 9 ans, elle évoque l’impact de ses oeuvres : « Il m’a offert une nouvelle perception du cinéma. Son univers sombre et magique a marqué mon imaginaire ».
Robinsonnaise depuis l’enfance, elle puise également son inspiration dans la ville aux paysages variés, entre parcs et architecture pittoresque. C’est d’ailleurs ici qu’elle a réalisé un projet marquant en première année : un portrait d’un professeur de hip-hop.
Plus récemment, un tournage autour d’une adaptation du (Le) Crime de l’Orient-Express s’est illustré par une collaboration unique avec un escape game. « La Halle du Marché, avec sa structure évocatrice, a parfaitement joué le rôle des abords d’une gare du début du XXe siècle ». Forte de sa passion et de son ambition, elle souhaite explorer toutes les facettes de l’audiovisuel, pour un jour faire reconnaître sa signature. Avec un tel talent et une détermination sans faille, nul doute que Florine Habéchian trouvera sa place dans cet univers.