Parmi la cinquantaine d’espèces de troène, celle du troène commun (Ligustrum vulgare) est la seule à pousser spontanément en Europe.
Cet arbuste très ramifié pousse à l’état sauvage dans les lisières forestières, les forêts alluviales et les fourrés clairsemés. Il est très employé pour faire des haies car il est résistant à la taille, au froid et à la sécheresse, peu exigeant en substances nutritives, et il stabilise le sol par ses racines.
Il atteint au maximum six mètres de haut. Ses feuilles ovales persistent pendant l’hiver et ne sont renouvelées qu’au printemps suivant. Les fleurs blanches en grappes apparaissent en juin-juillet et dégagent une odeur souvent considérée comme désagréable.
Pourtant sa famille, celle des oléacées, compte des espèces parfumées comme le lilas et le jasmin. Les fleurs donnent des baies, d’abord vertes, puis d’un violet presque noir. On fabriquait autrefois une encre avec leur jus et on extrayait de la sève un colorant bleu foncé pour teindre la laine.
Les baies, les feuilles et l’écorce du troène sont toxiques, leur ingestion provoque nausées, diarrhées, maux de tête, somnolence. Toutefois, leur goût très amer les fait recracher très vite et les accidents sont rares. Le bois, dur et résistant, convient au tournage et à la fabrication de manches d’outils. Ce modeste arbuste possède donc de multiples usages.
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